Stamboom van Hagenbeek

• Geboren: ± 1285
• Overleden: op 2 juli 1337 (ongeveer 52 jaar oud) te Quimper

"Eleonore, soeur de Rion sire de Rosmadec & de Guarlot" B.Yeurc'h (Anselme, 1733) "Elienora" B.Yeurc'h

Source Geneanet: jan1 - Jerome JAN. Il y a bien peu de Maison Noble de France, qui puissent donner un preuve plus recevable parmi nous de l'antiquité de son nom que celle de Rosmadec, puisque par le Martyrologue et par les Cartulaires de l'Abbaye de Landevenec en Bretagne, fondée par Grallon roi de ladite province Armorique, il y a plus de douze cent ans, dans la vie de Saint Guénolé, premier Abbé d'icelle, il est porté que deux des disciples de ce grand saint, qui quitterent le monde pour embrasser la vie Religieuse, méprisant leur biens et richesse, étaient seigneur de Rosmadec, et de plusieurs autres lieux et maisons, desquelles à présent que si aucune autre n'est connue. Depuis cela dans l'ancienne chronique manuscrite on trouve un sire de Rosmadec mentionné parmi les Bannerets et Bacheliers qui se trouvent aux état généraux dudit Pays, tenus par Eudonc, duc de Bretagne en l'an 1057 qui était deux qualités et dignités au-dessus de chevalier. Sa situation est sur le bord de la mer, dans la baie de Douarnenez en la paroisse de Telgruc, évêché de Cornouaille. Les ruines de l'ancien château fort remarque qu'il était composé de cinq tours, jointes par des corps de logis, entouré de fosses larges et profondes et environné d'un bois de haute futaie de grande étendue, et n'y ayant aucune marque d'ancienne Maison Noble et seigneuriale que l'on y puisse dessiner qui ne s'y rencontre. Une marque très assurée de la Noblesse et grandeur de cette Maison et de ceux qui l'on possédée est que dès au-dessus de cinq à six cent ans elle a été divisée en deux branches, et deux maisons, nommée l'une le grand, et l'autre le petit Rosmadec,toute deux en même paroisse, et qui composaient chacune le corps d'une châtellenie, ayant l'une et l'autre haute, moyenne et basse justice, plusieurs grands domaines et fiefs, vassaux, Gentils-hommes, et autres, et les seigneurs qui ont possédé l'une et l'autres séparément, ont été en grande considération, et tenu place parmi les seigneurs bannerets et chevaliers anciens de ladite province pris et donné des alliances aux plus grandes et relevées maisons de Basse-Bretagne, et ne se trouve à présent aucune Maison illustre en Bretagne qui n'en soit issue par filles, et qui plus est, les noms et familles de Bourbon, de Luxembourg, de la Trimouille, et autre en descendent pareillement. Ces deux seigneuries ont même nom et ont été rejointeset unies il y a plus de cent ans, et toujours depuis possédées par les même seigneurs bisaïeul, aïeul et père de Monsieur le Marquis qui est à présent. Il est certain que la meilleur Noblesse est celle dont on ne trouve point l'origine, et qu'autant que les Titre et Histoires nous permettent de remonter vers la source, on trouve toujours un nom Noble et les seigneurs qui l'ont porté entre les plus signalés de leur provinces, et quand pour succession légitime bien prouvée de père en fils depuis trois à quatre cent ans, on donne le commencement d'une généalogie par un gentil-homme de nom et d'armes, nommé aux titres Latins Miles et aux Français chevalier, c'est assez pour ne dénier pas à celui qui en sera descendu par une suite de bonnes et Nobles alliances, qu'il ne soit de la plus haute et pure Noblesse. Sans donc m'arrêter à ce que quelque-uns donnent pour tige aux seigneurs de Rosmadec l'ancienne Maison des comtes de Crozon, issus des anciens Princes de basse-Bretagne, de laquelle famille héritière Onguen comtesse de Crozon porta vers l'an 960 les terres et seigneuries en la maison de Cornouaille, lesquelles après passèrent par alliance à celle des comtes de Léon et que depuis le seigneur de Rosmadec est demeuré chef des armes et pour marque a été reconnu pour le premier Banneret, ou châtelain vassal dudit comté et toujours appelé le premier aux hommages, généraux plaiz et offices d'iceluy, bien qu'il y ai cent gentils-hommes vassaux et plusieurs autres raisons et conjectures qui pourraient établir une assez forte preuve, ni encoreà quelques autres qui ont laissé écrit qu'un puîné de Guillaume de Rostrenen, connétable de France en l'an 840 ayant épousé l'héritière de cette maison, en aurait pris le nom et les armes. Il me suffira de dire que la généalogie des seigneurs de Rosmadec instituée par titres, Chartes et autre bonnes et valables preuves, dressée par Monsieur d'Hozier, et de laquelle néanmoins j'ai depuis vu les actes, titres et preuves a pour origines et pour commencement connu, sans parler de ce qui est au-dessus, un chevalier allié dans une maison issues des Rois, Princes et Duc de Bretagne, que ses descendants ont tellement maintenu pureté de leur Noblesse que jusqu'à présent il n'ont pris aucune femme qui ne fut fille de maison nobles, de nom et d'arme d'ancienne bannière et chevalerie.