Son nom, assez rare, est peut-être issu du vieux breton « nom » c'est-à-dire « temple », à rapprocher du gaélique irlandais « nomh » saint et gaulois « nemeto » sanctuaire ou « nemo » ciel avec comme variantes Nevenoe/Nevenou en breton, Naomhin, Nevin, Niven en irlandais.
Dom Morice, s'appuyant sur une vie du roi Judicaël rédigée au xie siècle par le moine Ingomar dans laquelle ce dernier précise que « tous les princes qui ont régné en Bretagne depuis Judicaël étaient issus de ce roi », indique que Nominoë était « fils d'Erispoë comte de Rennes et de la race des anciens rois de Bretagne.
Les moines de l'abbaye de Saint-Florent-le-Vieil dont il avait incendié le monastère ont complaisamment reproduit, dans une prose rythmée nommée « Versiculi » ou « Versus de eversione monasterii Glonnensis », une légende qui indique que Nominoë était fils d'un paysan enrichi par la découverte d'un trésor, indications reprises par les Francs d'Anjou de la famille Foulques (Plantagenêt), hypothèse totalement fantaisiste car à l'époque carolingienne seuls les laïcs issus de familles de la haute aristocratie avaient le quasi-monopole des charges publiques.
Une charte de 834 le qualifie de prince des Vénètes, mais c'est seulement en raison de sa fonction de comte de Vannes. Il semblerait qu'il soit originaire du Poher, peut-être de "Botmel" (Botnumel) en Callac, ou bien encore de "Bonnevel" en Priziac. J. Quaghebeur fait de Nominoë un petit fils du roi Murman.
Hypothèse D'autres[Qui ?] ont situé ses origines à Dinan ou dans ses environs, hypothèse appuyée par les bienfaits qu'il prodigua aux moines de Léhon, près de Dinan. Autre indice : Renac (lieu du domicile préféré de Nominoë) se situait, certes, sur le territoire de la cité des Vénètes comme il convenait à un comte de Vannes, mais dans ses confins limitrophes de la cité des Riedones, juste à côté du lieudit « Roton », où Conwoïon fit construire en 832 une abbaye grâce au soutien actif de Nominoë. On sait combien Lambert tenait à Nantes, mais Nominoë ne tenait-il pas tout autant à Rennes ? En 850, c'est d'abord de Rennes qu'ils sont venus s'emparer, juste avant de récidiver dans la foulée à Nantes. Leurs demeures respectives de Craon et de Renac n'étant pas très éloignées avec un bon cheval, on peut penser[évasif] que ces deux cavaliers confirmés se rendaient visite à domicile pour parler politique[réf. nécessaire].
Renac faisait sûrement[évasif] souvent campagne à côté de Craon, la ville antique avec son abbaye Saint-Clément et son prieuré, toutefois Conwoïon avait déjà bien compensé en faisant construire en 832, avec l'accord et la protection de Nominoë, l'abbaye Saint-Sauveur sur le chantier du lieudit « Roton », actuel Redon[réf. nécessaire].
À Redon, une plaque apposée sur l'ancien rempart dit : « À la gloire de Nominoë, premier roi de Bretagne, fondateur de la ville de Redon avec saint Convoyon (...) en souvenir du XIe centenaire de la cité .
Comte carolingien Selon Arthur de La Borderie, Nominoë est comte de Vannes dès juillet 819. Toutefois le titulaire de ce comté carolingien Gui II de Vannes exerçait encore sa fonction de comte de Vannes dans un acte du 16 janvier 830 daté de la 17e année de Louis le Pieux. Il semble donc que l'autorité de Nominoë se limitait à une partie du comté n. 2 avant qu'il ne soit reconnu comme gubernans in Brittanniam à partir de 833, missus in Brittanniam à partir de 837 par Louis le Pieux.
Nominoë apparaît pour la première fois dans un acte exerçant une charge publique comme « Nominoe magistro in Britanniam » lors d'une donation en faveur du l'abbaye de Redon le 9 février 833, vingtième année du règne de Louis le Pieux.
Laatst gewijzigd:
21 juni 2024
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https://ngv-stambomen.nl/gdp/index.php/pers/get/5-61604
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